House of Commons Issue No. 16 Minutes of Proceedings and Evidence of the Standing Committee on Foreign and International Trade
Help | Free Search | Search by Year | Search by Country | Search by Issue (Subject) | G8 Centre

House of Commons Issue No. 16

Minutes of Proceedings and Evidence of the Standing Committee on Foreign and International Trade

[Previous] [Document Contents] [Next]

1600

[English original]
En ce qui concerne les arrangements pour le sommet d'Halifax, je tiens à mentionner en passant que nous venons d'ouvrir un bureau à Halifax. Nous sommes en train de choisir le lieu de la réunion elle-même, et nous nous sommes engagés à mener à bien le sommet d'Halifax avec un budget inférieur de celui du sommet de Toronto.

En dernier lieu, monsieur le président, je me dois de vous parler plus en détail de la contribution particulièrement utile que le comité pourrait faire, à mon avis.

Je pense qu'il serait fort intéressant pour nous si le comité examinait comment les institutions peuvent mieux cibler les problèmes des pays les plus pauvres. Cela vous amène, de toute évidence, à une étude des questions concernant la Banque mondiale, les banques régionales et les organismes de l'ONU. Une préoccupation que j'ai entendue aux réunions auxquelles j'ai participé jusqu'ici, c'est que beaucoup des pays les plus pauvres--et je parle ici surtout de l'Afrique--sont laissés pour compte de plus en plus. Qu'est-ce qu'on peut faire d'autre? Y a-t-il lieu de prendre des mesures correctives? Est-ce que le r“le des différents organismes pose un problème?

Sans vouloir être présomptueux, je tiens à dire, monsieur le président, que pour assurer que le rapport du comité ait une incidence maximale, je pense qu'il serait bon de l'avoir au début de mai. Malgré ce que j'ai dit au sujet de la volonté d'éviter les grands préparatifs, le fait est qu'au début de mai les pays auront déjà adopté leur position, et il deviendra plus difficile d'insuffler de nouvelles idées.

Je vous remercie beaucoup.

Le président: Merci beaucoup, monsieur Smith. Je crois savoir que vous devez partir à 16h30. Est-ce exact?

M. Smith: Vers 16h30, oui.

Le président: Dans ce cas, on pourrait peut-être commencer par vous poser des questions, avant de donner la parole à Mme Fréchette. De cette façon, nous pourrons nous assurer que les membres du comité... Je ne veux pas vous mettre sur la sellette, mais enfin vous savez ce que je veux dire. Je ne cherche pas du tout à faire preuve d'hostilité, mais je tiens tout simplement à m'assurer que tous les députés aient... Si cela vous convient, madame Fréchette, il serait bon de procéder de cette façon.

Je tiens à répondre à votre remarque au sujet du moment auquel il faudrait présenter notre rapport. Notre comité directeur s'est réuni hier, et nous avons décidé de remettre à plus tard notre examen des prévisions budgétaires et de faire d'abord notre rapport. Nous avons l'intention de vous présenter notre rapport pendant la première semaine du mois de mai.

[Text originale en français]
Mr. Leblanc (Longueuil): I would like to ask a fairly simple little question; it's easy to ask, but it may not be easy to answer!

Do you think that Canada still has a role in such a select group as the G-7? Can we still afford to belong to this club? Our country is on the verge of bankruptcy at the moment. Do we still have a function within the G-7? If so, would you please explain how we can maintain this role?

Mr. Smith: I think the answer is definitely yes. I can flesh out my answer somewhat, but I have never heard anything that called into question our role as a member of the G-7. Clearly, we have budget problems, but we are not alone in that. I'm thinking of Italy, for example.

We are still one of the world's major economic powers. I would like to be modest, but I think the contribution we can make as Canadians on issues such as the future of the Bretton Woods institutions is well accepted and very much appreciated.

1605

In my view, we don't have to prove that we have a role to play as a member of the G-7, but we must be able to act in a consistent and unified manner. If we have something to say, if we have interest to put forward, I believe our ideas are welcome, and Canada is now a member of the G-7 club with the greatest possible credibility.

Mr. Leblanc: I think that membership in a very powerful, important club requires, out of pride, if nothing else, to take part in some projects that we can often not afford. I can't sight any examples at this time, but I think that in some cases, we have tried to assume a role that we could not afford in the past. So I would repeat my question. I think we are in a club that is much too important as compared to our ability to act.

Mr. Smith: It is true that there is a price involved in belonging to the club, but we can and have contributed as required. I'm thinking, for instance, for our aid to Russia, Central and Eastern European countries. I'm also thinking of the Ukraine. We did make some contributions to theses areas. If you are thinking rather of the political situation in Europe, we do have 2,000 soldiers in the former Yugoslavia.

This shows that despite our budget problems, we do have a plan for responding to these problems. Even if we have to cut our expenditures, we are still able to take part in aid programs for Russia or a peace-keeping force in the former Yugoslavia.

[English original]
M. Penson (Peace River): Je constate, monsieur Smith, que le commerce au niveau mondial est l'une des questions dont nous espérons discuter lors du sommet. Compte tenu de tout le travail qui a été consacré aux négociations du GATT pendant sept ans, je me demande s'il n'est pas trop t“t pour avoir des discussions sérieuses au sujet du commerce ou au sujet des résultats de l'Organisation mondiale du commerce. N'est-il pas trop t“t pour bien évaluer quels sont les résultats de ces changements? Ou est-ce que le Canada va mettre de l'avant des questions précises concernant le commerce?

M. Smith: Permettez-moi de vous répondre à deux égards. D'abord, il y a la question des institutions. Comme vous venez de le dire, l'OMC existe maintenant, même si elle cherche toujours un chef permanent. Il y a des questions concernant les rapports entre l'OMC et certains des organismes internationaux. Je pense que ces questions devraient être inscrites à l'ordre du jour du sommet d'Halifax. Donc, il y a d'abord la question du r“le de l'OMC et des rapports entre l'OMC et les autres organismes.

La deuxième question est celle du commerce. À un moment où les préparatifs pour la réunion de Naples étaient assez bien avancés, les états-Unis ont présenté une proposition commerciale assez ambitieuse, qui n'a pas été acceptée l'année dernière. C'est une des raisons pour lesquelles, cette année, comme je le disais plus t“t, il y a un processus plus systématique de réunions pour préparer le terrain avant le sommet d'Halifax. Et là nous examinons en quoi consiste le programme.

1610

Il y a un certain nombre de questions--et c'est ce qui sera, je crois, essentiel--qui ont effectivement été laissées de c“té dans la ronde de l'Uruguay, qu'il s'agisse du rapport entre le commerce et l'environnement ou le commerce et les normes de travail, ou de ce qu'il reste à faire dans le domaine des services financiers ou des investissements. Je ne pense donc pas que vous trouverez à l'issue du sommet d'Halifax quoi que ce soit d'époustouflant en matière commerciale qui ne découlera pas de la ronde de l'Uruguay et des compromis réalisés à la fin de cette ronde. Néanmoins, ce sera un programme qu'au moins les sept pays représentés estimeront devoir orienter les négociations commerciales au moins au cours de la prochaine année.

M. Penson: Précisément, notre position sera-t-elle de pousser un programme particulier? Allons-nous proposer quoi que ce soit aux autres?

M. Smith: Toutes les questions que j'ai mentionnées nous intéressent. Elles nous intéressent dans le contexte de l'ALéNA ainsi que dans le contexte international. Nous avons donc à la fois des intérêts à pousser et des intérêts à protéger, si je peux m'exprimer ainsi.

Il est trop t“t encore pour prédire où cela va nous mener. Je puis toutefois vous assurer qu'un peu plus tard nous aurons quelque chose d'assez précis à proposer. Jusqu'ici, les ministres ne se sont pas encore penchés sur cette question. Mais c'est une chose dont nous serions heureux de venir reparler à votre comité, si vous le souhaitez.

M. Regan (Halifax--Ouest): Peut-être que lorsque j'aurai posé ma question, vous me direz que je devrais l'adresser à Mme Fréchette. J'aimerais savoir à quoi le comité aurait intérêt à consacrer son temps au cours des deux ou trois prochains mois. Nous avons reçu trois suggestions de changements que nous devrions préconiser dans les institutions financières internationales.

D'une part, que l'on prévoie que les programmes du FMI, par exemple, soient davantage analysés par des entités indépendantes, car, pour le moment, il semble que ce soit le FMI qui analyse ses propres programmes. Deuxièmement, pour la Banque mondiale, que les niveaux des dépenses militaires, par exemple, dans divers pays dictent le niveau de financement accordé à ces pays. Troisièment, que nous devrions nous assurer que nos propres représentants au sein de ces organisations soient tenus responsables devant le Parlement.

Premièrement, est-il probable que l'on insistera sur ces questions au sommet? Peut-on espérer réussir? Qu'en pensez-vous? Et sur quelles questions devrait de façon générale se pencher notre comité?

M. Smith: J'essaierai de vous répondre brièvement, mais je pense en effet que Louise Fréchette serait mieux placé pour vous donner quelques détails.

Je ne me suis pas penché et je ne pense pas que le sommet va se pencher sur la question de savoir comment les directeurs généraux pourraient être tenus individuellement responsables devant les parlements nationaux. C'est quelque chose qui dépend en fait des pratiques en vigueur dans les différents pays. Louise pourra toutefois vous répondre mieux.

Quant à la question des dépenses militaires et de la Banque mondiale, c'est certainement une question dont on discute. Quant à savoir si nous soulèverons nous-mêmes la question, je ne peux pas encore vous le dire.

Pour ce qui est du FMI, Mme Fréchette participe à des rencontres à titre de représentante des Finances au G-7, une de ses autres responsabilités. Elle pourra donc vous expliquer cela aussi.

Je crois toutefois qu'il serait préférable, monsieur le président, soit maintenant, soit plus tard, que Mme Fréchette réponde de façon plus détaillée aux questions de M. Regan.

Le président: Madame Fréchette, préféreriez-vous répondre à ces questions tout de suite, ou préféreriez-vous attendre d'avoir fait votre déclaration liminaire?

Mme Louise Fréchette (sous-ministre associée, ministère des Finances): Monsieur le président, je peux le faire tout de suite si vous le voulez.

Le président: Alors pourquoi pas? Cela permettra de poursuivre.

Mme Fréchette: Je réserve pour un peu plus tard mes observations liminaires et mes remerciements, lorsque je vous expliquerai ce qu'est un représentant au G-7.

[Previous] [Document Contents] [Next]


G8 Centre
Top
This Information System is provided by the University of Toronto Library and the G8 Research Group at the University of Toronto.
Please send comments to: g8@utoronto.ca
This page was last updated .

All contents copyright © 1995-99. University of Toronto unless otherwise stated. All rights reserved.